« Cette idée présentée comme nouvelle par la neuroscience est connue des psychanalystes depuis fort longtemps car en 1916, dans la XXIIe leçon d’introduction à la psychanalyse, pour ne citer qu’un exemple, Freud met en évidence l’intimité de la libido avec la plasticité. Et les exemples pleuvent dans la clinique psychanalytique : des enfants myopes qui pendant leur psychothérapie avec psychanalyste ou pendant leur psychanalyse, récupèrent leur acuité visuelle ou encore une psychanalysante, ou un psychanalysant, qui devient « belle », « jolie », « élégant ». »
(Jeune et Fraîche, le 03 mars 2014)
Fernando n’a pas l’air de savoir ce que l’on entend par « neuroplasticité ».
Pour lui c’est une question de libido. C’est ce qui permettrait de comprendre que des enfants (après quelques années ?) de cure freudienne n’ont plus besoin de lunettes.
Soyons sérieux : les taux de guérisons obtenues par les freudiens ne dépassent guère ceux des autres psychothérapies verbales, mais le traitement est plus long et donc nettement plus coûteux. Pour le reste, il s’agit d’un « conte scientifique ».
Pour en savoir plus sur les guérisons de Freud lui-même:
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2347