Freud Quotidien

Paroles de psychanalystes

Fernando De Amorim sur les motivations d’un psychanalyste

« On ne devient pas psychanalyste pour régler ses problèmes, comme on peut constater chez quelques psychologues ou psychiatres. Notre souffrance on la règle sur le divan puisque « la psychanalyse du psychanalyste est sans fin ». »

(En quoi consiste le métier de psychanalyste? 20 mars 2013)

17 commentaires sur “Fernando De Amorim sur les motivations d’un psychanalyste

  1. Ehret Marie-Lise
    8 octobre 2013

    Bonjour,

    Si la psychanalyse est sans fin, le retour du noyau, avec ses morceaux de rêves qui s’emboitent parfaitement lui a une fin, passé, présent et avenir .

    Dommage qu’aucun psychanalyste, freudien ou lacanien, n’est là pour entendre ce qui s’y dit.

    Des questionnements s’imposent où et quand arrêter une psychanalyse…qu’elle soit sans ou avec fin dans de bonne condition pour l’analysant ou le futur psychanalyste ?

    Comment éviter pour certains de tomber en psychiatrie à la fin d’une cure psychothérapie ou psychanalyse ?

    Comment contenir les pulsions libres en fin d’analyse que l’on devienne psychanalyste ou pas ?

    Et pourtant ça marche, mais à quelle prix et risques pour le corporel ?

    Il est bien différent de faire une cure avec un psychiatre et sous traitement médical, (nous pouvons remarquer que chez les freudiens, les psychanalystes sont psychiatre également) que sans traitement .

    Comme il est bien différent d’exercer dans un hôpital,en CMP ou en cabinet !

    Beaucoup de questionnements qui mériteraient que l’on se penche sérieusement sur ces points précis !

    Marie-Lise Ehret

    • Jacques Van Rillaer
      2 avril 2015

      « Et pourtant ça marche » ?
      Oui pour le psychanalyste, mais le plus souvent pas pour le spatients qui ont de réels problèmes.
      Il faut lire “Les patients de Freud” (éd. Sciences humaines, 2011). L’historien M. Borch-Jacobson, qui a travaillé aux Archives Freud (à Washington), y présente les 31 patients à présent bien connus de Freud. A peine 3 ont bénéficié de la “cure par la parole”. Les autres n’ont pas été améliorés ou se sont même détériorés. Plusieurs ont fini en institution psychiatrique ou se sont suicidés.
      Pour une présentation du livre :
      http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1969

      La psychanalyse sert tout au plus à s’écouter, à s’explorer et à soulager de petits maux psys. Elle ne permet pas de modifier des comportements problématiques bien ancrés : troubles obsessionnels compulsifs, agoraphobie, addictions (Freud lui-même a essayé à plusieurs reprises d’arrêter de fumer, sans aucun succès). Pour cela, il faut autre chose et d’abord les TCC.

  2. Ehret Marie-Lise
    23 octobre 2013

    Il est inutile de chercher où commence la prise de conscience humaine, personne ne le saura jamais.

    Il est bien assez difficile de déterminer pourquoi on veut exercer ce métier !

    Sans doute pour les mêmes raisons que le métier exercer précédemment !

  3. Ehret Marie-Lise
    23 octobre 2013

    le métier exercé (pardon) Prévert en écrivant giraffe dira je l’ai écrit en anglais !

  4. Ray-mond
    24 octobre 2013

    Dans un temps approchant à toute vitesse, je n’aurai peut-être plus de revenu. Or je connais un gars qui a un rez bien situé, qui peut faire bureau, alors je me renseigne un petit peu sur le métier. Je présente plutôt bien, enfin j’ai l’air assez crédible, je sais répondre du tac au tac sauf quand je veux semer le doute en fixant mon interlocuteur dans les yeux (ça marche toujours avec mes potes haha). J’ai quelques souvenirs de l’université, et j’ai beaucoup lu, notamment sur la psycha, et un peu sous la psycha aussi.
    Ca réglerait pas mal de mes problèmes, financiers en tout cas, et je pourrais dire en société que j’ai trouvé un boulot. Je désirerais vraiment essayer, par contre j’ai ce souci de l’honnêteté intellectuelle qui me chiffonne. Est-ce éthique d’assurer son revenu, en cas de nécessité, en professant des notions auxquelles on n’adhère pas ? Je sais que plein de gens le font, d’ailleurs certains disent : si tu donnes à manger à ta famille, est-ce bien ou mal ou quelque chose du genre.
    Je me disais que je pourrais le faire bénévolement, mais ça ne règlerait pas mon problème d’argent, juste le côté social ; ou encore laisser libre la participation financière de mes clients (genre entre 1€ prélevé mensuellement et un maximum à établir selon Paypal et ma conscience).
    Pour revenir à l’éthique, il est vrai que je ne promettrais rien. Je dirais, en gros, bonjour, installez-vous, comment allez-vous, et je pense que ce serait plutôt du genre « réflexe » que la personne commencerait à parler. En tout cas si elle vient me consulter alors que je n’ai ni diplôme ni compétence affichée en matière de, je ne sais pas, soin, écoute, thérapie, je me dis qu’elle doit être dans de bonnes dispositions, déjà à la base, peut-être même assez fragile (ce qui renvoie à la question éthique). Mais moi-même j’ai pas mal de problèmes, c’est un avantage, si je peux faire d’une pierre deux coups, en bluffant un peu, j’apprendrai même peut-être pas mal de choses.
    Seulement c’est une pièce assez froide, mais avec une cheminée, si c’est techniquement possible (par rapport à l’installation de l’immeuble) je pourrais faire un feu de bois.
    Mais je me demandais, si on me demande « quelle est votre formation ? » (je ne sais pas, j’imagine), vaut-il mieux que je réponde « pourquoi cette question ? » ou bien directement partir sur un jeu de mot avec « formation » ? Genre je suis fort maçon, et c’est une question franche, ou que sais-je (j’improviserai quoi qu’il en soit).
    Bref, j’appelle mon ami et je vous tiens au courant.

  5. Ehret Marie-Lise
    28 novembre 2013

    c’est une façon de voir , la votre ! lire est une chose, faire une autre !

  6. Ehret Marie-Lise
    28 novembre 2013

    chaque psychanalyse est différente et bien particulière , mais je pense que vous le savez ! il ne s’agit pas de psychologie, ni de règles appliquées à tous, mais je pense que vous le savez aussi ! bonne journée à vous !

  7. Ehret Marie-Lise
    28 novembre 2013

    Une question me frôle l’esprit , peut-être réveiller le créateur en chacun de nous a un coût ?

  8. Ehret Marie-Lise
    28 novembre 2013

    L’histoire

    Le cabinet n’est point un emballage
    Ça va, tant mieux

    Raymond n’a point de visage
    Tant pis, c’est vieux

    Si les pseudos ont un paysage
    C’est bien, c’est mieux

    C’est qu’il n’y avait point d’orage
    Le cœur va, c’est mieux

    Sans ombrage au rivage
    Les âmes cheminent c’est mieux

    Il reste le nid et le feuillage
    Fredonnant des vœux

    Ainsi vont les langages
    Le cœur c’est peu

    Pas cheminée sans feu !

  9. Ehret Marie-Lise
    6 décembre 2013

    Je dirai comme Klee que l’inconscient n’est pas si noir

  10. Ehret Marie-Lise
    7 décembre 2013

    L’inconscient

    Je dirai comme Klee que l’inconscient n’est pas si noir
    Que je ne rêve pas tremblante que de brebis noires
    Que les pays entiers jubilent dans les rays de l’aurore
    Où l’ambre et les rives ne deviennent pas des tores

    C’est comme un chant formulant d’autres scènes
    Un nouvel âge pour nos amis et nos veines
    Qui viendrait repasser et s’arrêter sur nos âmes
    Tout à coup saluant l’effet de nos flammes.

    Je rechignerai à subir cette obligation
    D’accords lents, empreints de tristes vocations
    J’ai fait aussi sécher des fleurs entre les pages
    Et fus prise dans les remous pâles de l’âge.

    C’est que mon petit bateau caracole là bas
    Sur des vagues courtes et mystérieuses, va
    Douce langue du cœur, vont ainsi mes pensées
    Sans crainte parfois d’une ombre offensée.

    Je dis comme Klee que la trace n’est pas si noire
    Ainsi en nage ma vieille image de mon miroir
    Qui sait ce qu’un enfant peut entendre et dire
    Des soupirs parfaits nés de l’air qu’il respire

    La pomme dans la paume est celle de l’amour
    Elle n’est pas ténèbres ni odeur du sang

    6 déc.2013

  11. Ehret Marie-Lise
    20 décembre 2013

    quand on s’adresse a un psychanalyste c’est pour être en partie guérrie de son mal de vivre, sinon on irait voir un psychiatre, tricher n’est pas jouer dirait l’enfant en moi qui résonne ! monsieur Amorin

  12. Ehret Marie-Lise
    20 décembre 2013

    l’art est-il compatible avec la psychanalyse ?

  13. Ehret Marie-Lise
    21 décembre 2013

    parce que franchement moque-les, cat et gorille, gras-teint, rot-cherche ! des jeux de mots croisés et non maux qui est différent, ça dépasse mon entendement professionnelement et poétiquement , en reconnaissant que l’imaginaire évidemment est différent selon que c’est une femme ou un homme qui parle ? ils n’utilisent pas les mêmes parties du cerveau.

    Je vous l’accorde je n’ai pas cet humour masculin !
    et je ne cherche pas à l’avoir.
    c’est que l’inconscient collectif lui, a acquit mot et maux égalitaire surtout dans le genre littéraire. faites des mots croisés dira Lacan, je n’aime pas les mots croisés !

  14. Ray-mond
    21 décembre 2013

    J’ai résolu la cheminée ! Sa question du moins. Car cette béance reste fascinante et questionnante.

    Reste la question éthique…

  15. Ehret Marie-Lise
    22 décembre 2013

    et puis je pense qu’inconsciemment l’être humain pense au matricide, la petite à l’age de deux ans(je suis pressée, parce qu’élevée par des vieux) prend au premier degré le tu vas finir par me tuer ! qui le laisse dans une détresse pas possible !
    inconsciemment ce n’est pas la mère qui tue l’enfant !

  16. Ehret Marie-Lise
    23 décembre 2013

    on devient psychanalyste quand même pour se soigner, je disais et à deux reprises, il n’y a que la psychanalyse pour me sortir de là, et ça marche quoiqu’on en dise !

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Cette entrée a été publiée le 20 mars 2013 par dans Fernando de Amorim, Psychanalyse, et est taguée , , , , .

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