« Choisir – Mais enfin, il y a bien des cas de viol ?
F. Dolto – Il n’y a pas de viol du tout. Elles sont consentantes.
Choisir – Quand une fille vient vous voir et qu’elle vous raconte que, dans son enfance, son père a coïté avec elle et qu’elle a ressenti cela comme un viol, que lui répondez-vous ?
F. Dolto – Elle ne l’a pas ressenti comme un viol. Elle a simplement compris que son père l’aimait et qu’il se consolait avec elle, parce que sa femme ne voulait pas faire l’amour avec lui. (…)
Choisir – D’après vous, il n’y a pas de père vicieux et pervers ?
F. Dolto – Il suffit que la fille refuse de coucher avec lui, en disant que cela ne se fait pas, pour qu’il la laisse tranquille.
Choisir – Il peut insister ?
F. Dolto – Pas du tout, parce qu’il sait que l’enfant sait que c’est défendu. Et puis le père incestueux a tout de même peur que sa fille en parle. En général la fille ne dit rien, enfin pas tout de suite. »
(Choisir, novembre 1979 ; Entretien cité dans Le Viol du Silence, Eva Thomas, éd. Aubier 1986)
et quand un père viole son bébé (et là, je parle d’un nourrisson de quelques mois (si, hélas, ça arrive), c’est donc que le bébé est consentant, et n’a pas su dire non à « l’excès d’affection que lui prodigue son merveilleux père ». CQFD. me voilà rassurée, je pensais bêtement que c’était dû à une vraie déviance du père, à l’acte impardonnable d’un pervers, mais non. ouf ! je suis sure que toutes les petites victimes se sentiront rassurées, eh oui, c’est bien de leur faute tout cela, elle n’ont pas dit non. leurs mères ne sont pas en reste : si elles s’étaient mieux occupées de leur mari, il n’aurait pas été « obligé » de s’en prendre aux enfants, hein…
C’est hallucinant!
En un simple mot… Monstrueux !!! Délirant d’imbécilité … Et de la part d’une femme, d’une mère (mais bon, quand on voit ce qu’est devenu son fils, un clown obèse et raciste… ) Faut-il en rire ou en pleurer ? Heureusement que des voix s’élèvent en France, enfin, pour dénoncer les délires morbides de la « psychanalyse »
Andy, vous insultez des millions d’enfants et d’adultes avec vos sous-entendus sur l’obésité. Croyez-vous franchement qu’avoir une mère « monstrueuse », comme vous dites, prédispose à l’obésité ? Alors les psykk von trouver un nouveau filon : traiter l’obésité en isolant l’enfant de sa mère … ça me rappelle quleque chose, là… 😉
Mais comment peut on dire ça comment peut on seulement le penser !!!!
Et les victimes la dedans comment elles font si personne ne les crois déjà qu’il est si dur d’en parler, c’est tout simplement intolérable, vous êtes en train de dire que non je n’ai pas été violé !!!
Vous me dégutez
Elodie : Quand vous dites « Vous me dégutez », vous vous adressez à Françoise Dolto, qui est décédée il y a plus de 20 ans ?
Comment on peut seulement le penser ? Mais en étant complètement jobard, ou lacanien… ce qui revient au même, non ?.
De : Lucienne Bittar [mailto:redaction@choisir.ch]
Envoyé : 15 janvier 2014 08:18
À : Nathalie
Objet : Re: demande d’accès à un texte
Le 15.01.14 13:33, Nathalie a écrit :
Bonjour,
Je serais intéressée d’accéder à l’intégralité de l’entrevue qu’a accordé Françoise Dolto, en novembre 1979, avec votre revue.
Est-ce possible? Comment doit-on s’y prendre?
Merci,
Nathalie Roussy
Chère Madame,
Notre revue n’est aucunement concernée par cet interview, dont la source semble être une association française intitulée Choisir la cause des femmes.
Bonne chance dans votre recherche.
Cordialement
—
Lucienne Bittar
Rédactrice en chef
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1227 Carouge
Tel : 0041 22 827 46 75
redaction@choisir.ch
http://fr.calameo.com/books/002779048564547bc708d
extraits du livre « l’enfant, le juge et la psychanalyste »
L’intégralité de cet interview est publiée dans un post du forum psychanalyse de doctissimo
http://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_choisir_la_cause_des_femmes.htm
Lien donnant accès à l’intégralité de l’interview de F. Dolto dans la revue « Choisir la cause des femmes » parue en 1979.