Marie-Claude François-Laugier sur le rapport aux impôts
« Le rapport à l’argent est ce qu’il y a de plus intime à l’homme. Pour Freud, il se noue dès le stade anal, lors de l’apprentissage de la propreté, quand l’enfant apprend à faire plaisir à ses parents, à donner. Ou au contraire à s’opposer, à acquérir du pouvoir. Jouer à cache-cache avec les impôts révèle de façon évidente une opposition à l’autorité de l’Etat, donc symboliquement au père. Certains vont expérimenter leur surpuissance jusqu’à omettre de remplir et de déposer leur déclaration. Bien souvent, dans ces cas-là, la fraude revêt également une dimension ludique. L’allergie aux impôts peut également correspondre à la figure plus classique de l’accumulateur, celui qui trouve sa sécurité intérieure en amassant. Cette interprétation-là est dérivée des travaux de Mélanie Klein, une disciple de Freud qui, elle, voit le rapport à l’argent déterminé au stade oral, lorsque le sein de la mère représente la satisfaction de tous les besoins de l’enfant. L’adulte accumulateur érige alors l’argent en objet idéal dans une quête vers cette satisfaction absolue. Reverser une partie de son argent à l’Etat le fragilise. »
(Le Nouvel Observateur, le 27 octobre 2005 – N° 2138)
PLus on est riche plus on triche avec ses impots donc elle doit s’adresser à des gens haut placés qui bien qu’ils gagnent beaucoup se permettent en plus de frauder mais souvent ces gens là « contournent la loi » avec l’aide des politiques. De qui parle Mme ? Elle a du oublier elle même de payer ses impôts pour en si bien parler …Et si on mettait Ministre des Impôts Mme Mélanie Klein ??
Pour savoir plus sur l’argent dans la vie et la pensée de Freud, voir :
http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0FyZ2VudC5GcmV1ZC5kb2M%3D&cidReset=true&cidReq=EDPH2277
Pour des témoignages sur l’addiction de Jacques Lacan à l’argent :
http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0FyZ2VudC5MYWNhbi5kb2M%3D&cidReset=true&cidReq=EDPH2277
Pour les rapports de l’héritier de Lacan, J.-A. Miller, avec le fisc, voir :
http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0FyZ2VudC5NaWxsZXIuZG9j&cidReset=true&cidReq=EDPH2277
Et l’idée que les impôts puissent être un simple vol effectué directement dans le portefeuille du concitoyen ? Ou bien, pour l’auteur, comment passer à côté de ce qu’on voulait démontrer en choisissant un exemple qui démontre bien en revanche dans quelle idéologie on est enfermé.
« Reverser une partie de son argent à l’état le fragilise »… sans blague. Le collectivisme est bien la plus grande névrose de cette époque.