Freud Quotidien

Paroles de psychanalystes

Bernard Golse sur les angoisses autistiques

« Tel enfant autiste utilise de longs moments de ses séances à faire tomber un objet de la table, tout en observant, comme à la dérobée, le regard du thérapeute.
Il ne s’agit pas tant pour lui, comme pour un enfant habituel, de forcer le thérapeute à le ramasser dans une dynamique de pouvoir sur autrui.
Tout se passe comme si l’enfant attendait du thérapeute une parole donneuse de sens, et quand le thérapeute lui dit, par exemple, qu’à travers ce jeu il cherche à lui montrer que lui-même se sent parfois tomber au sein d’un gouffre (angoisses de précipitation), alors le jeu s’arrête instantanément.
Tel autre enfant, passe son temps de séance à tourner sur lui-même, et quand le thérapeute propose l’idée qu’il cherche à lui montrer que le monde est ressenti par lui comme un tourbillon (« angoisses tourbillonnaires » si bien décrites par D. HOUZEL), là aussi le comportement s’interrompt rapidement.
* Il y a bien d’autres exemples d’angoisses archaïques qui pourraient être donnés (angoisses de vidage, de vidange, de liquéfaction…), mais dans tous les cas, il faut admettre d’une part que l’enfant, aussi autiste soit-il, a une sorte d’intention inconsciente de communiquer à l’autre quelque chose de son vécu intime, de ses éprouvés et des ses ressentis affectifs, et d’autre part, que le psychanalyste d’enfants, par son empathie, par son expérience du transfert et du contre-transfert, est particulièrement bien placé pour décoder les messages que l’enfant lui adresse à son propre insu.
* La verbalisation des affects de l’enfant autiste et l’interprétation de ses angoisses archaïques offrent déjà deux moyens importants de faire sentir à l’enfant qu’un autre existe et qui peut le comprendre, ce qui aide l’enfant dans l’instauration de son intersubjectivité, mais ce n’est pas tout.
Le psychanalyste peut aussi aider l’enfant à édifier ce que G. HAAG appelle son « Moi corporel », c’est-à-dire à lui permettre de se vivre comme un tout unifié, différencié et progressivement plus sécure.
G. HAAG et coll. ont proposé une grille d’observation permettant de suivre les processus de dégagement de l’enfant autiste de sa bulle autistique, et cet outil repose sur une modélisation de ce que l’on sait aujourd’hui en matière d’édification du Moi corporel sans lequel l’enfant ne peut se vivre comme un sujet, et ne peut s’engager dans la relation à autrui.
Il importe notamment de l’aider à vivre sa peau comme une enveloppe corporelle suffisamment contenante et suffisamment limitante (ce que G. HAAG évoque en disant qu’il s’agit d’aider l’enfant à se procurer un « sentiment d’entourance » autre que celui offert par la carapace autistique), enveloppe cutanée qui renvoie au concept de « Moi-peau » de D. ANZIEU).
Mais il importe aussi de l’aider à se différencier intra-corporellement, à vivre son corps comme suffisamment étanche (sphinctérisation de l’image du corps), et finalement à accepter de substituer des flux relationnels à ses flux sensoriels emprisonnants (D. HOUZEL).
Tout ceci n’est possible que grâce à la formation du psychanalyste qui lui permet de s’identifier profondément aux vécus corporels et affectifs de l’enfant autiste pour l’aider à se construire et s’individualiser progressivement.
Redisons donc, encore une fois, l’importance de ces approches psychothérapeutiques des enfants autistes qui, sans perspective causale aucune, viennent compléter efficacement la palette des autres mesures d’aide incluses dans le projet multidimensionnel que nous considérons comme indispensable. »

(De Socrate aux neurosciences, 28ème congrès de la FF2P, 12 et 13 octobre 2012, résumé Bernard Golse)

18 commentaires sur “Bernard Golse sur les angoisses autistiques

  1. Josiane
    23 septembre 2012

    « le psychanalyste d’enfants, (…) est particulièrement bien placé pour décoder les messages que l’enfant lui adresse à son propre insu. »
    Sont trop forts ces psykk 😀
    Télépathe, devin, gourou ?…. ^^
    Que de propos subjectifs et basés uniquement sur des écrits et des pensées d’untel ou d’une-telle (c’est un peu light, vous ne trouvez pas ?…)
    Le psyKK d’enfant Bernard Golse et Compères (et mères – n’oublions pas l’hilarante Geneviève Haag) ne savent plus quoi nous faire avaler pour défendre leur « indispensabilité » (ben oui, nous aussi, on peut inventer des termes, na !).

    Mais « Mettre le paquet », ça… ça le connait Nanard !

  2. muriel
    23 septembre 2012

    Pfouuuuuuuuuuu

    C’est pas bientôt la retraite ???

    Il serait temps de lâcher l’affaire, non ???

  3. lijjeson
    25 septembre 2012

    Avec l’interprétation magique de la psychanalyse, tout se confirme, rien ne se perd. Le filet des mots est extensible et renouvelable à volonté sous le grand principe inébranlable et tout aussi réfutable du « sens ». Avec la théorie inductiviste du sens (Voir la critique de Popper à ce sujet), on peut tout. Absolument tout. Ce principe du « sens » peut absolument tout chapeauter. Tout.

    Et le sophisme post hoc ergo propter hoc. Omniprésent lui aussi. Un seul exemple : cette angoisse de précipitation supposée être la cause « inconsciente » de l’enfant autiste à laisser tomber un objet est nécessairement antérieure dans le temps, comme « événement psychique » au fait que l’enfant laisse tomber l’objet. Quel preuve d’un lien de cause à effet a-t-on entre les deux événements : l’angoisse inconsciente de l’enfant, puis le fait qu’il laisse tomber l’objet ? Aucune. Strictement aucune preuve indépendante d’un tel lien de cause à effet..

    Mais…

    Notre génial « thérapeute », lui, a une ligne « directe », via le « sens » de ses paroles vers l’inconscient de l’enfant autiste. Il est donc prétendument le détenteur du « parce que ». De la cause. Et il la révèle à l’enfant, qui la « reconnaît », et qui, par conséquent, cesse de faire tomber l’objet! Et tout cela prouverait de façon épistémiquement valide l’efficacité de l’action du thérapeute ? Il faut montrer que non.

    Rien ne nous prouve qu’il n’y a pas une toute autre cause « interne » à l’enfant, comme une cause affective, émotionnelle, plus ou moins rationnelle, qui puisse être quand même liée à la parole du thérapeute, mais qui n’ait été influencée en rien par son contenu. C’est-à-dire que ce n’est peut-être pas du tout parce que le thérapeute a voulu « faire sens » sur l’angoisse de précipitation, que ce sens-là a eu de l’effet sur le comportement de l’enfant. Il aura pu être intimidé par son regard, un de ces gestes, sa voix. Ou tout simplement surpris qu’on dise une telle chose, de telle sorte que cela le stoppe net. On cherche encore vainement une PREUVE INDEPENDANTE d’un lien de cause à effet entre le contenu, les mots employés par le thérapeute, et le changement de représentations internes de l’enfant. Il n’y en a strictement aucune. Je souligne.

    Où sont les recherches effectuées par ce monsieur ? Où sont les preuves empiriques de ces liens de cause à effet, des preuves extra-cliniques et reproductibles par d’autres chercheurs ? Où sont leurs résultats statistiques ?

    etc..

    Théorie inductiviste du sens, sophisme post hoc ergo propter hoc, biais de confirmation d’hypothèse, tout y est.

  4. lijjeson
    25 septembre 2012

    Correctif : le « principe du sens », reposant sur la théorie inductiviste du sens n’est pas réfutable, mais bien sûr irréfutable. C’est pour cette raison qu’il permet toujours à l’interprétation qui en use et en abuse, de retomber sur ses pieds, et de le mettre à toutes les sauces.

  5. aufildesjours
    29 septembre 2012

    Je vous laisse le soin d’établir le lien entre le scandale de l’autisme et celui-ci :

    Dans son livre « Quand les parents se séparent », Françoise Dolto (psychanalyste) tient des propos « étranges » sur la parentalité du père (page 53). Le père n’existerait qu’à travers le regard de la mère… Les hommes qui s’occupent de leur enfant avant 18 mois manquent de virilité…! Un enfant qui souffre de ne pas avoir été éduqué par son père doit être soigné et on doit lui expliquer qu’il est dans l’ordre normal des choses qu’un père ne s’occupe pas de son enfant…! Il y a aussi Lacan (psychanalyste), qui affirmait que le père doit rester en retrait des premières appréhensions affectives. Winnicott (psychanalyste) estimait préférable qu’un père n’apparaisse pas trop tôt dans la vie de son enfant ! Naouri (psychanalyste) prétendait quand à lui qu’on doit chercher le père dans la mère et pas ailleurs…! Aujourd’hui, on enseigne encore cela dans les universités alors que ces pseudos-théories psychanalytiques sont largement contredites par la connaissance actuelle ! Aujourd’hui, tout le monde sait, y compris les « bons » psychanalystes, que le rôle du père a une importance considérable dans le développement de l’enfant et cela même avant sa naissance. Pourtant une large proportion de psychanalystes dogmatiques (ou psychologues d’obédience psychanalytique) interviennent en tant que conseillers, formateurs ou experts auprès des Juges pour Enfant et auprès des Juges aux Affaires Familiales (JAF).

    Les conséquences sont :
    – en France la résidence alternée (RA) des enfants de parents séparés n’est accordée qu’à la hauteur de 17% environ alors que cette disposition a été placée en tête dans le code civil pour bien insister sur le fait que la RA constitue la priorité dans le choix des modes de garde (Débats parlementaires 2002).
    – 34% des enfants du divorce ne voient plus du tout leur père (Rapport parlementaire N 2832 du 25 janvier 2006 relatif a la famille et aux droits des enfants),
    – environ 1000 pères de famille se suicident chaque année suite à la perte de leurs liens affectifs avec leurs enfants (Travaux préparatoires à l’élaboration du Plan Violence et Santé en application de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004),
    – Délinquance, violence, drogue, alcool et échec scolaire (il existe une abondante documentation, notamment anglo-saxonne, sur ce sujet).

    Finalement, on remarquera que les professionnels de l’enfance plutôt opposés à la résidence alternée sont très majoritairement psychanalystes dogmatiques (ou d’obédience psychanalytique), alors que ceux qui y sont plutôt favorables sont davantage psychologues universitaires. Contrairement à ces psychanalystes, les psychologues universitaires sont les auteurs d’études généralement publiées dans des revues internationales sérieuses comme The Current Content and Behavior Science, etc. Il n’existe aucune étude sérieuse anti-résidence alternée.

    Pour résumer, nous soutenons que dans la majorité des cas, un psychanalyste dogmatique ne peut pas être favorable à la résidence alternée, non pas parce qu’elle serait néfaste à l’enfant, mais parce que les fondamentaux de la psychanalyse, vieux d’environ 150 ans, intègrent des notions : subjectives, sexistes, infondées et largement contredites par la connaissance actuelle (psychologie universitaire). Les JAF ne sont probablement pas directement responsables des souffrances que leurs décisions génèrent sur les enfants. D’ailleurs, les statistiques montrent que les JAF ne sont pas massivement opposées à la résidence alternée puisque celle-ci est généralement accordée lorsque les deux parents la demandent… Ces souffrances sont liées au fait que ces JAF sont majoritairement conseillé(e)s par des « psy » réactionnaires, dogmatiques et d’obédience psychanalytique tel que ceux qui sont concernés par le scandale de l’autisme…

  6. ediself
    20 mars 2013

    « Tout se passe comme si l’enfant attendait du thérapeute une parole donneuse de sens, et quand le thérapeute lui dit, par exemple, qu’à travers ce jeu il cherche à lui montrer que lui-même se sent parfois tomber au sein d’un gouffre (angoisses de précipitation), alors le jeu s’arrête instantanément. »
    Oui c’est normal. Quand une personne attend une parole donneuse de sens, et qu’ on lui sort une interprétation qui le choque et lui montre que la personne en face de lui est à mille lieues de le comprendre (et vraiment bizarre), il arrête d’essayer de communiquer.
    Par exemple si vous me dites « je ne comprend pas, pourquoi j’ai mal au genou?? » et que je vous répond « je pense que c’est parce que vous êtes un homme, et votre genou est un pénis, comme le reste de votre corps, car vous ne faites qu’un avec votre pénis, il vous dévore, et cela vous fait mal au genou », vous allez me regarder un moment, penser « ok, elle est cinglée », et arrêter de me parler. Alors que si je vous disait un truc un peu plus normal, comme « vous vous êtes surement cogné », là, ma réponse a un sens. Et vous pourrez continuer à vous plaindre à moi. Voyez?
    Si vous vouliez arrêter de traumatiser des gamins innocents avec vos réponses farfelues, tant qu’on y est, ce serait cool, merci d’avance.

  7. Natalia Estragonskaia
    20 mars 2013

    Les psychanalystes sont comme le devin d’Astérix : ils savent lire dans les entrailles des bêtes mortes, mais aussi dans la farce de dinde.

  8. Tex Avery 31
    11 avril 2013

    C’est beau « angoisses archaïques » « angoisses de vidage, de vidange, de liquéfaction »… la poésie qui comble l’ignorance…. Psykk capable de s’identifier aux vécus corporels et affectifs des enfants autistes… Mais surtout nous pouvons noter la paresse intellectuelle ou le dogmatisme de Gogolse (quoique les dogmatiques sont tels car trop paresseux pour se poser des questions, ils se repaissent de l’opium de leurs certitudes)… En effet Gogolse ne fait que reprendre des textes de Klein, Mahler, Tustin et autres grands mystificateurs, gens qui à défaut de pouvoir faire de la littérature ont fait passer leurs délires internes pour de la science…

  9. aufildesjours
    11 avril 2013

    il est possible de demander à nos élus de légiférer sur le devenir de la psychanalyse à cette adresse : http://www.fildarianeparents.org/

    Par exemple, on peut demander aux élus de voter une loi pour interdire l’enseignement de la psychanalyse en France et pour que de tels « soins » ne soient plus pris en charge par la sécurité sociale.

    On peut aussi écrire à la Haute Autorité de la Santé pour rapporter un préjudice et demander que la HAS se positionne une fois de plus contre cette fausse science. A la longue, la HAS finira bien par prendre une position raidcale.

    • Tex Avery 31
      11 avril 2013

      votre position est contre productive et surtout vous prenez la même posture que les psychanalystes qui pendant 40 ans ont réussi à proscrire tout enseignement en psychopathologie et psychiatrie qui soit autre que le leur. Les personnes ont tout à fait le droit de croire en la psychanalyse, que des personnes enseignent la psychanalyse pourquoi pas, nous sommes en démocratie et donc il y a une liberté d’opinions. En revanche là où l’on peut légiferer c’est sur une limitation du champ de compétences de la psychanalyse, car il ne s’agit plus d’opinions mais des actes de soins et l’on peut effectivement ne plus rembourser les soins d’obédience psychanalytique comme par exemple cela se pratique dans des pays tels que la Suède.

      • aufildesjours
        11 avril 2013

        Vous avez raison. Personnellement, je suis indifférent au fait que certaines personnes apprennent la tarologie ou l’astrologie… Effectivement, si certains sont captivés par cette fausse science, qu’ils y aillent. Je n’ai pas à critiquer leurs choix et si certaines personnes souhaitent les consulter, c’est leur droit. Je vous remercie de votre remarque que j’intègre dans sa totalité (voir le 3ème paragraphe ici : http://www.fildarianeparents.org/).

      • Indira
        13 mars 2015

        OUI

  10. Bienéval
    12 juin 2013

    La psychanalyse doit continuer à être enseignée, comme l’est, par exemple la théologie. Il y a des langues mortes…passionnantes à apprendre ! Enseigner cette théorie qu’est la psychanalyse ne me choque pas ! Par contre, il faut arr^ter immédiatement de confier des gosses autistes à nos Diafoirus d’aujourd’hui que sont les psychiatres de la psychiatrie institutionnelle et leurs disciples baignés de psychanalyse !!! Car « du packing ! de la pataugeoire ! des contes! »….ces incantations ont la même inutilité que les saignés des mèdecins dans Molière. Le langage creux et précieux de Monsieur Golse et comparses…est le nouveau latin !!! La seulke mesure c’est de stopper immédiatement toute utilisation d’argent public pour leurs méthodes inutiles, inefficaces, sans évaluation positive et abandonnées partout dans le monde !

  11. metiv44
    26 juin 2013

    Et quand, à l’enfant qui fait tomber la balle, le psyquelque chose dit « il fait plutôt frais aujourd’hui », que l’enfant cesse itou de faire tomber la balle, le psyquelquechose en comprend quoi ? Je ne veut pas dire qu’il n’a pas observé la scène décrite, je veux dire qu’il a interrompu l’activité de l’enfant en dirigeant son propos de sorte qu’il coïncide à l’interprétation qu’il voulait en faire.

  12. Petite Etoile Bleue 237733
    1 mars 2014

    Dans une société devenue de plus en plus matérialiste, centrée sur le matériel et l’organique et non plus sur le spirituel, sur les capacités et le pouvoir de l’Esprit humain, je pense qu’il est bon que des êtres humains se posent encore des questions et cherchent à approfondir la Connaissance de l’Esprit.
    Le plus difficile dans l’Autisme est de reconnaître que les causes sont à la fois organiques et psychologiques. L’enfant autiste souffre d’un déréglement physique dont le psychique n’est pas responsable , cependant Chaque être humain a une âme et la vérité de certaines angoisses peut aussi exister.

    Que l’enfant ,l’adulte autiste soit l’objet de querelles entre deux camps ,c’est cela qui me choque. Le But n’est pas de Gagner le duel,signe d’une société de Compétition ,de Chacun pour soi: Le But est de Comprendre .

    La mode n’est plus aux Penseurs voilà la vérité, la mode est au show business, à être dans le Moule.Pourtant je pense que les Penseurs ont un rôle à jouer. Ils peuvent se tromper lourdement , mais tout comme les Médecins et les Economistes peuvent aussi se tromper. Les penseurs essayent d’ouvrir des Chemins nouveaux.
    Les psychanalystes sont sur un chemin où le plus important n’est pas d’être beau ,riche et très bien vu : ils osent parler de la Différence, et c’est cela qui choque.
    Le plus dur à admettre est que la parole de l’un ou l’autre n’a pas à faire Loi: ni les psychiatres ni les médecins n’ont à Dominer le monde::

    Que les êtres fragiles ne soient pas enfermés dans la Domination des autres, plus Normaux et donc se considérant les maîtres ,c’est cela mon vrai voeu.
    L’enfant autiste est pris comme un objet ,comme le sont les malades psychiques, des Idées des Uns et des Autres.

    Que Celui qui est Différent me raconte Sa Parole.

    Cette société moderne est Dure, Intransigeante.
    Garder Puissance personnelle face aux lobbys ,face à la Majorité: oh, que c’est dur!

    Des décennies que des plans Autisme se font, se défont , et d’autres choses.
    Mais le fond de l’Affaire est toujours le même: l’être différent est soumis aux politiques des uns et des autres.Trop de Pressions pèsent sur les plus Fragiles.

    • Indira
      13 mars 2015

      S’il vous plait, n’abusez pas des majuscules…

    • texavery31
      14 mars 2015

      les psychanalystes ont montré depuis longtemps que pour eux les personnes autistes n’étaient que des objets de discours tous d’ailleurs plus cuistres et plus arrogants les uns que les autres…à part faire blabla que sont les résultats des psykk quant au développement des personnes autistes ? RIEN ! la parole ! grand mana des psykk… discours, discours et quoi dans la réalité ? parler ne coûte rien ! le mythe du « parlêtre » et autres vésanies sont risibles, les lacaniens sont dans un néo-idéalisme risible…quant à votre opposition entre vie psychologique et vie organique, elle est depuis longtemps dépassée, les approches actuelles sont bio-psycho-sociologique..quant aux pressions des uns et des autres… pensez vous que l’enjeu est là ? ce qui est en jeu n’est ce pas plutôt une démarche inclusive veillant à ce que les personnes autistes puissent développer leurs compétences ? laissez donc faire les personnes qui s’engagent, plutôt que les bavards de salons parisiens….

  13. Petite Etoile Bleue 237733
    1 mars 2014

    Mon premier post était une voix pour la Tolérance et le Soutien envers les plus fragiles. Les causes de l’autisme étant médicales , les théories des psychanalystes ne peuvent pas suffire à soigner l’autisme.

    Depuis des années que le Lobby Psy s’en occupe, ils ont de toute façon démontré leur Echec: abandonner les Jeunes en centres psy de jour au lieu de s’en occuper.

    La meilleure méthode,à laquelle je me suis intéressé,est la méthode ABA.C’est la méthode qui donne les meilleurs résultats.

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