Catherine Bergeret-Amselek sur le savoir psychanalytique
« Alors je trouve que pour certaines personnes, s’endormir ça peut être signe qu’ils se lâchent totalement, et qu’ils arrivent justement, pourquoi pas même à rêver l’espace de trente secondes […] et puis ça peut être une résistance à ne pas s’impliquer aussi mais il n’y a pas une interprétation à plaquer sur une personne. Parce que ça c’est dangereux. Déjà qu’ils projettent sur nous qu’on est un sujet supposé savoir. Et je crois qu’il faut casser cette image. Dans le joli reportage qu’on a vu, on a vu que nous les psys, on est invités tout le temps, érigés tout le temps comme des gens savants, on ne sait rien! On est là pour accompagner une personne jusqu’où elle veut aller elle, dans sa vie, jusqu’où elle veut aller elle dans ce voyage, dans cette aventure analytique. »
(Enquête de santé, France 5, le 22 mai 2012)
Merci de dire clairement aux journalistes et au grand public que vous ne savez rien à chaque fois que vous serez invitée à donner votre avis.
Et évitez également de remplir les librairies de bouquins contenant des théories définitives sur tout, puisque vous ne savez rien