Olivier Douville sur la privation de symptôme
« […] les sujets orphelins de leurs symptômes dépriment, se situent moins dans le jeu social, et les biens élémentaires qui sont cristallisés dans l’alimentation sont refusés avec l’ardeur auto-destructrice dont font preuve des anorexiques ou des boulimiques, de plus en plus nombreuse et de plus en plus jeunes. Éloignées à l’excès de leur manque d’être, de plus en plus de personnes se trouvent comme interchangeables et équivalentes les unes aux autres, car elles sont privées du symptôme qui les singularise et particularise leur façon d’être en jeu dans le social. »
(De quelques propositions possibles à propos de l’éthique, de la loi et la responsabilité du psychanalyste, le 11 juin 2010)
WordPress:
J'aime chargement…
Sur le même thème
le problème est que nous ne retrouvons pas ce passage dans le texte cité.