« Chez le garçon devenu adulte la cigarette est le substitut du phallus de la femme (la mère) auquel il a cru étant enfant et auquel il ne veut pas renoncer, puisque ce serait accepter l’imminence de la castration. La cigarette, exhibée comme un phallus et venant obturer le vide de l’orifice buccal associé au sexe féminin, demeure le signe d’un triomphe sur la menace de castration et une protection contre cette menace. Car il n’est probablement épargné à aucun être masculin de ressentir la terreur de la castration, lorsqu’il voit l’organe sexuel féminin. »
(Pas de fumée sans Freud. Psychanalyse du fumeur. Paris: Armand Colin. Coll. Renouveaux en psychanalyse, 1999, p . 137)
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